Bons baisers de Cuba


L'oeil d'Horus grandeur nature nous contemple
Hola!

Revenue de vacances ce dernier mercredi, on m'avait pourtant prévenue qu'à Cuba, il n'y avait rien à acheter. Comme de fait, je n'ai rapporté qu'une superbe casquette rouge pompier brodé sur le devant: « Y'love  CUBA».  Avec derrière la tête,  une petite pensée pour le golf à venir pour bientôt.  

Mais aussi,  j'ai surtout rapporté un terrible coup de soleil qui tarde à attiédir la peau de mon dos. Seule consolation: j'ai certes atteint mon quota de vitamine D pour le reste de l'année.

Cela dit, j'ai dû dépenser une petite fortune (en pesos)  rien qu'en pourboires. Et cela partout où l'on me tendait la main: les bagagistes, les conducteurs d'autocar, le guide Victor lors du voyage à la Havane, les serveuses  au buffet, les femmes de ménage, les garçons de table, le soir, au bar ouvert, et j'en oublie.  

Enfin,  à mon retour, j'ai perdu mais,  dès le lendemain,  retrouvé mon petit porte-monnaie signé Paris en bleu, blanc et rouge.  Des chauffeurs de taxi honnêtes, ça existe encore.

***

De : Martin Michaud
Éditeur : Les Éditions Coup d'œil
Date de parution : 2014-10-15 (en format de poche)

Une jeune femme s’éveille après vingt-quatre heures dans le coma et se lance à la recherche d’un homme qui ne semble pas exister. Un meurtrier sans merci décide que chacun doit payer pour ses fautes et applique sa propre justice. Des crimes commis à une journée d’intervalle déroutent les membres de la police de Montréal… dont le sergent-détective Victor Lessard. L’enquêteur vivra des rebondissements troublants pour élucider cette affaire sordide parsemée de revirements inattendus.

À Cuba, j'ai lu un (autre) polar de Martin Michaud. Comme d'habitude, en remontant la filière dans le sens inverse, je n'étais pas sans savoir que ce bouquin-là était son tout premier, ayant déjà lu les suivants. Avant. 

Parfaitement ficelé ce polar m'a tenue en haleine jusqu’à la dernière page. Sauf qu'au tout début du roman, j'ai dû le mettre de côté pendant quelque temps parce qu'il m'a foutu la trouille; j'y ai vu monter comme un trop plein de frayeur, alors ...

Toujours est-il qu'une fois bien installée à l'ombre dans un transat, au bord de la piscine, je n'ai eu de cesse de gober les pages, les unes après les autres, à une vitesse quasi vertigineuse.

Même qu'une nuit, sous l'œil d'Horus, j'ai passé quelques heures à lire assise sur le bord de mon lit, en attendant que s'apaise le brasier dans mon dos. C'est à dire qu'il ne s'éteigne à petit feu. Très lentement.

***

Les chemtrails: une légende urbaine?

Il y a longtemps de ça, une amie m'avait informée qu'il ne fallait pas monter à bord d'avions civils pilotés par des pilotes cubains. «De vrais cowboys! », m'avait-elle dit. Or, c'est après avoir visionné une petite vidéo sur Météo Média intitulée: « La science derrière les traînées de condensation », commentée par monsieur Patrick de Bellefeuille, que ce vague souvenir des pilotes cubains m'est tout à coup remonté à la surface de la mémoire.

Je ne crois pas que ce soient des pilotes d'avions civils cubains qui ont tracé ces lignes blanches dans le ciel, un certain matin, à Veradero. Toutefois, à ma grande surprise, j'ai aperçu quelques timides traînées par la fenêtre de notre chambre. Mettons que cela, m'a laissée songeuse.  
 
Un certain matin,  à Veradero, Cuba

Cependant, je trouve aberrant et honteux, que Météo Média en vienne à amalgamer aussi cavalièrement, le phénomène des chemtrails avec celui des contrails, deux phénomènes totalement différents, et mondialement connus de millions de personnes et d'experts.

C'est donc à cause de ce culot qui frise le ridicule dans toute sa splendeur, pour ne pas dire son horreur qu'on est en droit de se demander pour qui ces gens-là travaillent-ils et surtout, pour qui nous prennent-ils?

Au seul mot «chemtrail», il existe à ce jour suffisamment d'informations sur Internet pour arriver à se faire une idée, ne serait-elle que vague et questionnable. On n'exige pas de tout croire pour tout savoir, mais ce culot va loin dans la désinformation des gens qui ne s'intéressent pas de près ou de loin à la chose, n'ayant pas l'idée, ou la force, ou la curiosité, c'est selon, de lever la tête vers le ciel pour y voir qu'il y a quelque chose d'anormal. La plus simple de ces choses, serait d'y voir au moins une différence entre les traînées d'avions civils et celles d'avions dits modifiés ou non identifiés. 
 
Un chemtrail [kemtrel] serait une traînée blanche dans le ciel ressemblant à une traînée de condensation mais constituée de produits chimiques ou aérosols et non de la vapeur d'eau laissée par les réacteurs des avions civils. Le nom lui-même est un néologisme construit par la contraction de l'anglais « chemical trail », soit « trainée de produits chimiques », sur le modèle de, et par opposition à, « contrail », contraction de « condensation trail ». 
 
Je ne suis pas experte en la matière, et n'irai pas plus loin sur ce chemin obscur, mais Internet avec son million et demi de liens sur le sujet a de quoi pour meubler la cervelle évidée de ses diseurs de n'importe quoi, à commencer par leurs mensonges.

Enfin, n'est-il pas suspect que ce site qui se veut crédible en invitant des milliers de personnes à le visiter quotidiennement, de montrer à l'aide d'une nanovidéo amateure, d'une minute quarante seconde (1:40), que le phénomène des chemtrails n'existe(rait) tout simplement pas ... Hola! messieurs, les météorologues de Météo Média! Les chemtrails, une légende urbaine? Faut-il faire exprès pour être ignares à ce point?

Que sont donc ces fils d'araignées, ou cheveux d'ange ou de la Vierge qui collent à nos bâtons de golf, en été, dans l'herbe haute ou autre buisson de côté de l'allée de n'importe quel parcours de golf près de chez vous?  

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