Élections présidentielles en France: Le détachement

Ce matin, je reviens de loin. Faut bien, car la réalité finit toujours par l'emporter sur l'émotion.  L'humaine en moi se relèvera et s'acclimatera à cet avenir bouché et au présent insupportable.  Enfin, je le crois.
 
Le Système franc-maçonnique français a gagné ces épaulettes. Pas surprenant, il avait accouché du Petit Chose, son poulain idéal,  contrairement à celui des Démocratres et des banquiers de l'État profond qui,  eux, avaient misérablement misé sur  un mauvais cheval,  disait la rumeur.  

Or, une fois le choc brutal passé, revenons d'abord aux vraies affaires. Ici, ce sont avec les pieds dans l'eau froide des inondations que se battent les survivants d'un climat pris de malversations. L'eau froide atteint les inondés jusqu'au cœur de leur troufignon.  J'assume.
 
Néanmoins, il y avait ici comme là-bas, la honteuse récupération politique qui a fait  déambuler hier,  dans l'eau jusqu'à la ceinture,   ce bel aéropage de comparses  libéraux québécois. 

Ces derniers sont  venus cueillir cette bénédiction qui leur a été offerte par cette  catastrophe providentielle,  en profitant mine de rien pour  faire diversion et oublier le scandale politique de la pesante corruption  qui leur collait aux fesses depuis quelques jours.  Qui n'a pas vu le petit clin d'œil en direction de ses pairs  de la part de Mélanie Joly, ministre libérale du Patrimoine canadien?
 
Mais revenons aux commentaires rapportés dans La Presse par Yves Boisvert dans sa chronique de fin de semaine. D'ailleurs, un des seuls journalistes québécois avec Christian Rioux  dans Le Devoir,  pour qui j'ai plaisir à lire la teneur lucide de leurs analyses. Phénomène plutôt rare par les temps qui courent.
 
Je disais donc que dans sa chronique, «La désaffection», par cela  il montrait à quel point la réalité est toute différente de ce qu'on veut bien nous faire croire. En citant Samuel, un gars de 25 ans habitant un ville du Nord,  Yves Boisvert fait dire à ce dernier: « Les gens ne vont pas au-delà des apparences, ils ne s'informent pas. »
 
Et que dire de cette femme, dans la soixantaine, qu'il a vu sortir en pleurant et qui avait son mari au bout du fil. « Elle (Le Pen) finira jamais par passer! Et tu sais quoi? Les Belges ont annoncé les résultats à 19h! Comment ça se fait, ça? »
 
Yves Boisvert de terminer en précisant que les médias belges en effet, non tenus aux règles françaises, ont fait état de projections dès la fermeture des bureaux de scrutin. Plein de gens, là, auraient vu la preuve que les dés étaient pipés. Or, ce que voulait montrer Yves Boisvert par ces exemples, c'est pour qu'on puisse voir de l'autre côté du miroir, la fâcheuse réalité du trucage des élections. En France évidemment comme partout ailleurs.
 
 Et que celle-ci à la suite de quelques autres du même genre, cette année, les élections présidentielles américaines avec l'affaire des machins-trucs électoraux de George Soros, les élections du Brexit  trafiqués par des bénévoles qu'on a vus sur des caméras cachées et enfin l'élection présidentielle en France qui s'y connaît, elle aussi, en trucage sophistiqué d'élections. 
 
Et bien sûr, ces petits incidents pris au hasard des hasards  ne font que montrer le sommet de l'iceberg.  Ne blâmons que le Système kazarian ou l'État profond de certains pays occidentaux pour cette engeance,  qui abîment et corrompent les démocraties. Sur ordre du nouvel ordre mondial, ou quoi?

Maintenant, nous reste à savoir le  réel pourcentage de l'inquiétante désaffection des gens aux diverses élections. Toujours selon Yves Boisvert, la statistique la plus intéressante après le plus faible taux de participation depuis 1969 (7%, ce serait un record de participation aux  États-Unis de plus d'un siècle), c'est celle du vote protestataire: dans Hénin-Beaumont, sur 13 171 votants, 909 personnes ont voté «blanc» (c.à.d. présentant une enveloppe vide) et 496 ont fait un vote nul (en abîmant un bulletin). C'est 10% de tous ceux qui ont voté. 

La conclusion revient à Jean-Yves Jézéquel, collaborateur pour le site Mondialisation,  6 mai 2017: 

L’oligarchie au Pouvoir contrôle la population dans son ensemble et de manière beaucoup plus brutale que les apparences ne le laissaient voir, tout en niant ouvertement la moindre revendication d’une « élémentaire » démocratie. Toute idée de Liberté, d’Égalité et de Fraternité n’habite absolument pas le Pouvoir. Le Pouvoir le fait maintenant savoir ouvertement, sans complexe, se moquant éperdument du choc considérable qu’un tel degré de corruption peut provoquer dans la conscience d’un peuple humilié par le mépris et l’arrogance d’une caste de criminels régnant sur sa destinée !
 
Nous allons vers une colère qu’il aurait été souhaitable d’éviter mais qu’il n’est plus possible d’éviter.
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Désaffection :  Perte de l'attachement de ce que l'on éprouvait. (Petit Robert de poche 2015)

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