« Cette vision de deux systèmes pouvait se trouver dans leur conception de la loi - les forces de la lumière considérant la loi comme d'origine humaine et évolutive, mais pourtant au-dessus de tous les hommes, tandis que les forces des ténèbres voyaient la loi comme divine et éternelle, et pourtant subordonnée au tyran. L'une permettait la diversité, la croissance et la liberté, tandis que l'autre engendrait la monotonie, l'abrutissement et l'esclavage. » p. 216-217
Pour mieux comprendre la volonté phénoménale de ces hommes, ceux de Rhodes, le plus connu, et de Milner, qui « avaient une opinion si haute d'eux-mêmes » qu'ils en sont venus à se prendre pour Dieu lui-même, en personne. De, là, à s'investir dans le droit, pour eux, de diriger le monde: celui de leur époque et ceux de l'avenir. Entre autres, le nôtre.
Il ne faut pas se surprendre que la mission civilisatrice de la Grande-Bretagne allait être mise en œuvre par la force, si nécessaire, car « la fonction de la force est de donner du temps aux idées morales pour qu'elles s'enracinent. » p. 217
Il ne faut pas se surprendre que la mission civilisatrice de la Grande-Bretagne allait être mise en œuvre par la force, si nécessaire, car « la fonction de la force est de donner du temps aux idées morales pour qu'elles s'enracinent. » p. 217
Or pour en venir à nos moutons, on découvre aisément de fil en aiguille et de liens passés à ceux d'aujourd'hui, que le simple pouvoir de cette force (de la lumière) s'impose d'elle- même aux pays qui désirent devenir ou bien désirent demeurer souverains. Même dans leur Commonwealth.
Cette force se manifestera, non pas nécessairement de façon violente quoiqu'elle le pourrait bien, mais par des magouilles vicieuses et des tricheries de tous genres, dans le but d'entraver les processus démocratiques que ces pays ou États s'étaient engagés à respecter. Lire ici, poser toutes sortes de bâtons dans les roues ... De dynamite? Non, pas nécessairement.
Je pense ici, au dénommé Jean Chrétien, démocrate hors pair, qui aurait conseillé judicieusement le gouvernement britannique actuel, justement cette année, afin d'empêcher l'Écosse d'entreprendre les démarches pour atteindre son indépendance.
Puis, comment ne pas citer en deuxième exemple, le sort du Québec qui a goûté à son tour à la médecine de cette force (de la lumière), lors du referendum de 1995, et dont on souligne ces jours-ci, le 20è anniversaire « de ce rendez-vous
manqué, qui aurait pu effacer des injustices historiques faites au
peuple québécois par l'Empire britannique et leurs descendants. Manqué à
la grande satisfaction de Jean Chrétien et Daniel Johnson. » ... Extrait du commentaire d'un abonné du Devoir, ce matin.
Que voulez-vous, deux exemples parmi tant d'autres dont l'infini usage dure depuis les temps immémoriaux (19è - 20è siècle), et qui ont marqué la naissance du divin Empire britannique.
Ce fut un peu sorcier (ardu) à comprendre pour un petit ciboulot comme le mien, mais comme il est bon de savoir comment tout cela a commencé!
À suivre.
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