« Tandis que bourniflaient les verchons fourgus ... »,
ai entamé le chapitre 3 sur la fin de ma lecture, vendredi
dernier.
Lasse d'imaginer l'oeil glauque des vieux snoreaux qui sniquent
par-dessus mon épaule lorsque je marche le long du boulevard De Gaule, ai senti un instant quelque chose de mélassieux
dans leur haleine fétide.
C'est pire que d'entendre dans mon cou le souffle puissant de Sandy L'Ouragane qui va foncer tout droit vers l'est, là où, se terminent, gaspésiennes, les mains de la terre.
C'est pire que d'entendre dans mon cou le souffle puissant de Sandy L'Ouragane qui va foncer tout droit vers l'est, là où, se terminent, gaspésiennes, les mains de la terre.
Mais ai bien peur aussi que cette sournoise machination de la
Nature pousse nos rivières hors de leurs corps.
Et notre météo saisonnière hors de ses gonds ...
***
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Pour en revenir à James Joyce. Il reprochait à ses
compatriotes écrivains d'être nationalistes et de défendre une langue, l'irlandaise,
parce qu'il associait à la misère, au conservatisme, à la défaite et à la
pauvreté, le simple fait de la parler.
Langue irlandaise = langue française.
Langue irlandaise = langue française.
Pas nécessaire de monter sur nos grands chevaux ni de faire
flèche de tout bois pour voir ce que nos yeux auraient préféré ne pas voir: qu'à
ce chapitre-là, il y a bel et bien effectivement un lien entre notre mentalité
de porteurs d'eau bénite et celle des Irlandais colonisés comme nous. Ne cherchons pas
midi à quatorze heures. Mais est-ce ainsi que doivent se conduire les traîtres? Fuir comme lui son pays. À la conquête de l'exil. De l'Eldorado.
Quant à VLB, commençais à trouver le temps long. Me
demandais bien si sa mère avait repris le chemin du retour vers Terrebonne, ou si elle avait décidé de déballer
ses pénates et s'installer chez son fils, après les funérailles du chef de la famille. En parlerai dans la prochaine page de ce journal.
Ai lu aujourd'hui jusqu'à la page 160 ... Un fait d'armes.
À suivre
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