Un projet gigantesque (1)


Description: Malgré leur différence linguistique, le Québec et l'Irlande ont beaucoup plus en commun qu'il n'y paraît. Depuis 1973, VLB interroge les deux histoires, les deux littératures, les deux patrimoines. Il a notamment trouvé un René Lévesque et un Louis-Joseph Papineau irlandais, dit-il. Préfacé par l'auteure torontoise Margaret Atwood, l'ouvrage rend aussi hommage à l'Irlandais James Joyce (1882-1941), considéré par Victor-Lévy Beaulieu comme « le plus grand écrivain du 20e siècle ».


« Je ne veux pas me survivre juste pour moi-même. Je sais trop que si le génie existe, il n’a rien à voir avec l’individu, mais tout à voir avec la société qui le porte et qu’il porte. »   Victor-Lévy Beaulieu


Ai jamais lu à ce jour d'ouvrages de Victor-Lévy Beaulieu. Homme sauvage. L'ai toujours préjugé plus rébarbatif qu'hirsute. Et vice versa. Bref, curieux personnage!

Or depuis une semaine, ai décidé d'entreprendre un gigantesque projet: lire cet ouvrage colossal fruit de 30 ans de travail, qu'a lancé l'auteur en 2006.   Au fil de ses 1100 pages, James Joyce, l'Irlande, le Québec, les mots explore les ressemblances et les dissemblances entre les deux territoires. Héritage catholique, familles nombreuses, conquête britannique...

À chaque marche que je prendrai sur le boulevard De Gaule, j'arrêterai à la bibliothèque de Lorraine pour lire.  À petites gorgées. À petites doses. À chaque jour suffira sa peine.

À ce jour, j'ai lu ... 65 pages. Un exploit!

Et retenu des choses drôles et des mots tellement nouveaux pour moi que je me demande s'ils sont des inventions ou des termes irlandais traduits en troispistolais ou en troispistolet (languenove parlée à Trois-Pistoles).

Ai aimé:  Ces religieuses masturbant des concombres pour que mousse le Créateur.
Et tellement plein de vérité: Or, les Juifs n'ont jamais connu la paix. 

Ai aimé: mouelle et Hierlande ainsi qu'une vieille expression comme un siau de pommes de terre. À sa place, aurais écrit un seau ou encore un sot.



En tout cas, j'aime bien lire cet ouvrage. Confortablement assise. Les pieds ballants. Les coudes bien appuyés sur une table.

Bref, un livre qui ne sort pas souvent de la bibliothèque. D'ailleurs jamais plus de six semaines à la fois. La dernière fois, c'était le 17 mai 2012.

À suivre

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